Activités ludiques sur le Sentier de la Grosse Pierre

Publié le mardi 10 mai 2022 à 11h12
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Jeu de piste sur le chemin de la Grosse Pierre : un bol d'air frais en famille !
Vous trouverez au départ de la grotte un sentier d’interprétation aménagé de 2,8 km. Il vous permettra de découvrir la nature environnante, des vestiges mégalithiques (dolmen, menhir), des traces de la fréquentation humaine au fil du temps (borie, charbonnière) ainsi qu’une zone de Lapiaz très caractéristique du massif calcaire.


Le sentier est équipé de 13 balises avec poinçons.
Version course d'orientation pour les classes ou version "jeu de piste" pour les curieux, le sentier de la Grosse Pierre est un formidable terrain d'exploration !

  • Les Lapiaz sont des rainures de dissolution tracées sur les surfaces calcaires. Elles forment des rigoles, fissures ou des crevasses de tailles variables. Elles sont créées par le ruissellement lent des eaux de pluie qui dissolvent la roche calcaire. En quelques millions d’années cela donne cet aspect de roches coupantes et déchiquetées.
     
  • Les bories. S’il est plus courant aujourd’hui d’apercevoir des troupeaux de chèvres dans les Gorges de l’Ardèche, au XVIIIème et XIXème siècles, les bergers menaient plutôt des moutons sur les hauts plateaux herbeux de la région. On retrouve des traces du pastoralisme avec ces constructions de pierres sèches, les bories, qui servaient à s’abriter des intempéries ou stocker des outils. 
     
  • Le menhir de Grosse Pierre est l’un des neuf menhirs répertoriés en Ardèche. D’une hauteur de 3,50 m, il a été érigé entre 2600 et 1800 ans avant J.-C. D’après Léopold Chiron, un des pionniers de l’archéologie ardéchoise, les menhirs étaient dénommés « Plourousses », car on supposait qu’ils marquaient l’emplacement où se réunissaient les pleureuses lors des cérémonies funéraires. Les menhirs servaient vraisemblablement de temples permettant de vénérer les dieux ou la déesse-mère Nature. Les sourciers prétendent qu’ils sont situés sur des nœuds de faisceaux telluriques créant ainsi un lien entre la terre et le ciel. Le menhir de Grosse Pierre a fait l’objet d’une christianisation. A la partie supérieure de la face nord a été gravée une croix de Saint André.
     
  • Du dolmen du colombier, il ne reste que les deux dalles latérales et une partie de la dalle de chevet. La chambre a une longueur de 3,50 m à 4 m pour une largeur de 1 m. Il ne subsiste que l’embase du cairn dont l’ampleur est difficilement reconnaissable. Ce dolmen fait partie des près de 900 dolmens répertoriés en Ardèche qui servaient de chambres funéraires, le plus souvent collectives.
     
  • Les charbonnières. Très utilisées depuis le XIXème siècle jusqu’au début du XXème siècle, les charbonnières servaient à produire du charbon de bois. Celui-ci était ensuite acheminé par la rivière avec les bateliers de l’Ardèche. On trouve de nombreuses traces d’infiltration de charbon dans la Grotte Saint Marcel.