L'Histoire
Présentation
Le saviez-vous ?
C'est une donation de Dame Vierne en 1228 qui vaut à la commune de Saint-Marcel d’être propriétaire d’un des joyaux du monde souterrain. La Grotte Saint Marcel est classée patrimoine naturel national depuis 1934.
Autrefois dénommée la Grotte du Grand Louret, fouillée par Léopold Chiron originaire de Saint-Marcel et l'un des pionniers de la Préhistoire en Ardèche et en France, elle a connu des phases d’occupation des hommes de la préhistoire entre 90000 ans et 1000 ans avant notre ère.
La cavité de la Tête du Lion (fermée au public) cache une peinture rupestre de toute beauté, vieille de près de 20 000 ans et découverte en 1963. Un bovidé dessiné à l’ocre rouge surmonté de ponctuations et de deux têtes de cervidés.
Cette peinture fut la première à être datée grâce à la présence de charbons de bois provenant des torches utilisées par l’artiste.
Une renommée mondiale
L’histoire de la Grotte Saint-Marcel est très ancienne...
Les premières traces d’une présence humaine sous le porche de l’Entrée naturelle datent de la période moustérienne. L’Homme de Néandertal y a dépecé le gibier et fabriqué ses outils, entre 90000 et 40000 ans avant JC. Les ossements, outils et déchets de taille recueillis révèlent la présence d’herbivores amenés ici pour y être dépecés. Après la période moustérienne, la Grotte Saint-Marcel n’est plus visitée par l’homme. En tout cas, les fouilles de René Gilles menées en 1971 n’ont révélé aucune trace d’occupation pendant tout le paléolithique supérieur. Mais des fouilles plus récentes ont mis en avant plusieurs phases d’occupation du néolithique ancien (ou cardial) jusqu’à l’âge du Bronze. Les paysans de l’époque ont installé à l’intérieur de la grotte une bergerie ; ils ont aussi élevé un menhir et un dolmen proche de la grotte. Il semblerait que la grotte ait servi également d’entrepôt de céréales comme le suggère la découverte de grains d’orge et de blé trouvés dans les couches de la période du néolithique supérieur.
Après l’âge du Bronze, les hommes ne semblent plus occuper la grotte. L’entrée est vraisemblablement obstruée.
Les premières traces d’une présence humaine sous le porche de l’Entrée naturelle datent de la période moustérienne. L’Homme de Néandertal y a dépecé le gibier et fabriqué ses outils, entre 90000 et 40000 ans avant JC. Les ossements, outils et déchets de taille recueillis révèlent la présence d’herbivores amenés ici pour y être dépecés. Après la période moustérienne, la Grotte Saint-Marcel n’est plus visitée par l’homme. En tout cas, les fouilles de René Gilles menées en 1971 n’ont révélé aucune trace d’occupation pendant tout le paléolithique supérieur. Mais des fouilles plus récentes ont mis en avant plusieurs phases d’occupation du néolithique ancien (ou cardial) jusqu’à l’âge du Bronze. Les paysans de l’époque ont installé à l’intérieur de la grotte une bergerie ; ils ont aussi élevé un menhir et un dolmen proche de la grotte. Il semblerait que la grotte ait servi également d’entrepôt de céréales comme le suggère la découverte de grains d’orge et de blé trouvés dans les couches de la période du néolithique supérieur.
Après l’âge du Bronze, les hommes ne semblent plus occuper la grotte. L’entrée est vraisemblablement obstruée.
Rapprochons-nous de notre ère et plongeons dans ce mois d'octobre 1836 où un chasseur d’Aiguèze, à la recherche d’un lapin blessé, suit ses traces et s’aventure dans la cavité. Ce n’est qu’en juillet 1838 que le chasseur revient sur les lieux avec des amis pour explorer le trou, muni de torches, cette fois. De retour à Aiguèze, ils décrivent l’immensité de la cavité et la richesse des concrétions. La grotte est alors désignée sous des vocables variés de 1838 à 1870 : Grottes du Bois Cayrelenc, Grottes de Saint-Martin d’Ardèche, Grottes du Grand Louret puis Grottes des Pendants de l’Ardèche.
Pour mettre fin aux pillages et protéger la grotte, le Marquis de Bernis, maire de l’époque, décide par un arrêté d'octobre 1838 d’organiser deux visites par semaine. Ces visites ont lieu sous la conduite d’un guide agréé par la mairie sous conditions strictes : aucun sac, ni torches ni feux de Bengale autorisés, 6 personnes maximum par visite, bateliers et voituriers qui amènent les curieux ne peuvent entrer.
Pour mettre fin aux pillages et protéger la grotte, le Marquis de Bernis, maire de l’époque, décide par un arrêté d'octobre 1838 d’organiser deux visites par semaine. Ces visites ont lieu sous la conduite d’un guide agréé par la mairie sous conditions strictes : aucun sac, ni torches ni feux de Bengale autorisés, 6 personnes maximum par visite, bateliers et voituriers qui amènent les curieux ne peuvent entrer.
Ce n’est qu’à partir des années 1870-1880, que pour la première fois on les désigne « Grottes de Saint-Marcel » et après une période de mise en sommeil de l’exploitation touristique de la grotte, celle-ci est à nouveau ouverte en 1882. Des travaux importants sont engagés pour faciliter l’accès à la grotte, accueillir les visiteurs, des règles de visite sont imposées suite aux observations des spéléologues Albin Mazon et E.A Martel.
La première guerre mondiale arrête l’activité touristique et la grotte ne ré-ouvrira qu’en 1920. Le 26 juin 1934, les Grottes de Saint-Marcel sont inscrites « parmi les sites et monuments naturels de caractère historique, scientifique, légendaire ou pittoresque » et l’exploitation est confiée au Syndicat d’Initiative de St-Marcel et de la Basse Ardèche au 1er janvier 1935 moyennant une redevance de 1 franc par visiteur. Des sommes importantes sont envisagées pour moderniser l’exploitation mais la crise est là et la Seconde guerre mondiale interrompt l’expérience. L’exploration du réseau par Robert de Joly reprend dès le début des années 30. Il franchit la « Grande Barrière », terminus des explorations antérieures du réseau 1. Robert de Joly laisse entrevoir à l’armée que le réseau de Saint Marcel pourrait servir d'abri et de stockage de munitions. Sous sa supervision, l’armée perce ce bouchon à l’explosif, dégageant ainsi l'accès à de nouvelles galeries. La topographie est alors augmentée à 3260 mètres. Le projet militaire est abandonné.
La première guerre mondiale arrête l’activité touristique et la grotte ne ré-ouvrira qu’en 1920. Le 26 juin 1934, les Grottes de Saint-Marcel sont inscrites « parmi les sites et monuments naturels de caractère historique, scientifique, légendaire ou pittoresque » et l’exploitation est confiée au Syndicat d’Initiative de St-Marcel et de la Basse Ardèche au 1er janvier 1935 moyennant une redevance de 1 franc par visiteur. Des sommes importantes sont envisagées pour moderniser l’exploitation mais la crise est là et la Seconde guerre mondiale interrompt l’expérience. L’exploration du réseau par Robert de Joly reprend dès le début des années 30. Il franchit la « Grande Barrière », terminus des explorations antérieures du réseau 1. Robert de Joly laisse entrevoir à l’armée que le réseau de Saint Marcel pourrait servir d'abri et de stockage de munitions. Sous sa supervision, l’armée perce ce bouchon à l’explosif, dégageant ainsi l'accès à de nouvelles galeries. La topographie est alors augmentée à 3260 mètres. Le projet militaire est abandonné.
Avec le début du tourisme de masse, la construction d’un ponton sur l’Ardèche entre Sauze et les grottes et la construction de la Route Touristique des Gorges en 1962 rendent accessibles les grottes. La maison-abri se transforme en buvette restaurant tenue par Jean Bernoux dit « Bouboule » en 1964. En 1966 un club de spéléologie se crée, puis en 1967, l’ancienne maison forestière est louée au groupe spéléo de St- Etienne-Forez.
Dans les années 1980, la municipalité de Saint- Marcel, dirigée par Pierre Sabatier, s’engage résolument pour ouvrir la grotte au grand public. D’énormes travaux sont réalisés : percement d’un tunnel d'accès de 122 mètres de long, mise en place du premier spectacle avec jeu de lumières, fermeture du porche d’Entrée naturelle et sécurisation des zones à intérêt archéologique...
Dans les années 1980, la municipalité de Saint- Marcel, dirigée par Pierre Sabatier, s’engage résolument pour ouvrir la grotte au grand public. D’énormes travaux sont réalisés : percement d’un tunnel d'accès de 122 mètres de long, mise en place du premier spectacle avec jeu de lumières, fermeture du porche d’Entrée naturelle et sécurisation des zones à intérêt archéologique...
La grotte est officiellement ouverte à la visite touristique à partir du 27 mai 1989. Les 19 500 visiteurs accueillis cette année là ont pu alors découvrir la nouvelle partie aménagée de la mi-mars à la mi-novembre. La promotion et la gestion directe des grottes de Saint-Marcel deviennent une activité importante de la collectivité, avec des investissements réguliers. Les municipalités qui se succèdent ont à la fois le souci de la moderniser sans cesse, pour promouvoir le côté touristique, mais celui aussi de protéger ce site exceptionnel au milieu de la Réserve Naturelle des Gorges de l’Ardèche. Depuis 2012, les grottes ont ôté leur « S » et se dénomment « Grotte Saint-Marcel».
Aujourd’hui elle reçoit plus de 60 000 visiteurs d’avril à novembre et plus de 62 km de galeries, fossiles et noyées, ont été topographiées.
Aujourd’hui elle reçoit plus de 60 000 visiteurs d’avril à novembre et plus de 62 km de galeries, fossiles et noyées, ont été topographiées.
